Lorgues
Capucins à l'Ermitage de Saint Ferréol
Capucins d’Aix La Province de France aurait certainement saisi l’occasion d’abandonner cette fondation qu’elle désapprouvait mais Rome lui demanda de la reprendre et en février 1855, des religieux d’Aix remplacèrent ceux de Gênes. Les travaux reprirent et le couvent fut terminé le 16 septembre 1857. Au début de l’année, le conseil municipal pour reconnaître les améliorations et les agrandissements faits par les Capucins à l’ermitage leur en avait concédé la jouissance pour 99 ans ! Le couvent comptait alors neuf pères et une entente cordiale régnait entre eux et la municipalité. Mais les pauvres Capucins allaient voir bientôt le conseil municipal se transformer en farouche adversaire. En 1870, après la défaite de Sedan l’Empire s’écroulait, une commission provisoire fut nommée par le Préfet plaçant des Républicains à la mairie. Elle s’attaqua immédiatement aux congrégations, dénonça la jouissance de Saint-Ferréol accordée aux Capucins et les expulsa sans ménagement : |
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![]() Le chemin de croix construit par les Capucins |
Cette situation devait durer jusqu’au retour des « Rouges » en 1879. Début 1880, eurent lieu les premières expulsions des congrégations religieuses de France suite aux décrets de Jules Ferry. La municipalité de Lorgues décida de procéder à celle des capucins de Saint-Ferréol. |
Lire l'article : "de Saint Ferréol à Ste Anne, le calvaire d'une croix" |
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